Dans ce grand infini

Claude Le Quellec

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Claude Le Quellec

Ce ciel si loin n’est pas du tout mesurable
Il est comme mon amour que j’ai pour toi
Et les astres sont des baisers sur ta peau
Ils t’envahissent j’entends tes trémolos
 
Partant parfois dans une grande dérobade
Dans une douce musique pour une aubade
Tu vas me la chanter sur un rythme d’amour
Et moi je t’écouterai tel un troubadour
 
Les dièses parviendront facile à mon cœur
Cheminant doucement de son petit bonheur
Et mon âme reprendra les élans que j’avais
Ceux que tu aimais tant ceux que tu rêvais
 
L’ombrage des immenses branches je suivais
De ces chênes centenaires qui valsaient
Dans un frissonnement c’était un tendre chant
J’aimais ainsi entendre ce bruit moi l’amant
 
Les cris des oiseaux devenaient une musique
Qu’au loin d’autres répondaient d’un réplique
Tous dans un air bien connu près de la fontaine
Venaient égayer le soir quand la lune se levait
 
Quelques nuages se glissaient vers elle la cacher
Lorsque les amoureux se donnaient des baisers
Des étoiles naissaient éclairant cette nuit noire
Toute brillante de petits points en forme d’espoir

©Claude Le Quellec

ID de Prémium auteur : PAF0261847

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